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Il y a des injustices face auxquelles, à moins de se sentir coupable à vie, nul ne peut rester indifférent. En Novembre 2014, alors qu'ils effectuaient une campagne de sensibilisation dans le Sud-est de la Mauritanie contre l'esclavage, Biram Ould Dah Abeid et ses compagnons furent arrêtés. Et le 20 Août 2015, un tribunal en Mauritanie a prononcé une condamnation de 2 ans de prison contre eux.
La Mauritanie est l'un de ces rares pays au monde où l'esclavage de l'homme noir est systématique et institutionnalisée. En Mauritanie, il y a des citoyens normaux et des citoyens inférieurs dont le sors se résume à la servitude. La dignité de l'homme noir a longtemps été ternis et violée par la traite négrière et la colonisation, mais des luttes très rudes ont été menées pour mettre un terme à la traite négrière, abolir l'esclavage, libérer le continent de la colonisation et de l'apartheid. Toutes ces luttes furent menée au nom du sacro-saint principe universel des droits humains qui dit que : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et droits". La Mauritanie semble nier ce principe universel des droits humains et continue à pratiquer l'esclavage à l'encontre des populations noires vivant sur son sol. Ceci n'est plus tolérable!
C'est en réaffirmant notre engagement total en faveur de la préservation de la dignité de l'homme noir, et en réaffirmant notre attachement à l'article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui dit que "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits", que nous réclamons:
- Acte 1: La libération immédiate de Biram et ses compagnons de lutte contre l'esclavage; et
- Acte 2: La fin de l'esclavage en Mauritanie.
Nous mettons également en ligne cette Pétition qui donne mandat à l'institution Panafricaine, l'Union Africaine, à suspendre la Mauritanie jusqu'à ce que les actes 1 et 2 soient effectifs. Chacun de nous est invité à signer et faire signer la Pétition par l'ensemble de ses contacts. Il suffit de suivre ce lien: Free Biram and end Slavery in Mauritania Nous n'avons plus aucune excuse pour ne pas agir. Nous ne pouvons plus continuer à les abandonner seuls dans cette lutte.
Mamadou Oury Diallo
Président de la LDRG