Si vous me demandez ce qui distingue l’être humain de l’animal, je vous répondrez tout simplement que, selon moi, le premier est conscient qu’il ne suffit pas d’être plus fort et plus
grand que son prochain pour vivre en sécurité ; alors que le second fait de sa capacité à tuer et à dévorer son prochain sa self-security.
Si vous me demandez ce qui distingue une démocratie d’une dictature, je vous répondrez tout simplement que, selon moi, une démocratie est une entité au sein de laquelle l’ensemble des couches sociales est d’accord pour que seules la majorité, les aptitudes collectives et intellectuelles gouvernent ; alors que la dictature est une entité au sein de laquelle un ensemble de couches sociales minoritaires est d’accord pour que seule la force gouverne.
En République de Guinée, il a fallut cinquante années d’auto gouvernance pour que nous commencions à assister aux véritables enjeux d’une démocratie. Cela, parce que c’est seulement depuis le 17 janvier 2007 que la grande majorité des couches sociales, sans distinctions aucune, a, tout d’abord, crue en « la force de la majorité » comme seul moyen de salut public ; puis, l’a exprimé de la manière la plus vulgaire.
Nous sommes dans une démocratie à l’état le plus embryonnaire.
Alors, tout l’art des architectes de société et de démocratie, tout le génie de l’intelligentsia national consistera désormais :
- Non seulement à amener la société guinéenne à garder cet espoir et à continuer à croire en « la force de la majorité » ;
- Mais aussi, à transformer sa vulgaire expression en expression démocratique.
Que la société guinéenne continue à garder cet espoir et à croire en la force de la majorité comme seul salut public, cela dépendra, de notre aptitude à apporter très rapidement une sanction positive à cet élan embryonnaire de foi en « la force de la majorité ».
Apporter une sanction positive car, comme nous l’avons tous compris, les sociétés s’éduquent comme des enfants : une récompense négative à une attitude négative, et une récompense positive à une attitude positive.
Si pour la dictature avoir foi en la force de la majorité est une attitude négative, pour les adeptes du changement cela ne peut qu’être une attitude hautement positive. Seulement voilà, à l’attitude positive de janvier 2007, les adeptes du changement n’ont pas pu apporter une sanction positive. Parce que la sanction à l’élan de janvier 2007 a été négative, alors la société risque, très naturellement, de considérer que le salut public ne peut provenir d’une quelconque foi en la majorité.
La sanction apportée à été négative à biens des égards, car depuis janvier 2007 l’environnement socioéconomique et politique n’a pas du tout joué en faveur de cet élan :
- Tout d’abord, le gouvernement sortant, symbole de l’insurrection de janvier 2007, dès son investiture a marqué ses traces, non seulement par des nominations à coloration jugée ethnique, de plus, même s’il est à noter quelques avancées, mais par une gouvernance socioéconomique très mitigée.
- Puis, la société civile, instigatrice de l’insurrection de janvier 2007 et facteur d’union nationale, s’est vue, depuis février 2007, frappée par des divisions marquantes non seulement par des prises de position floues par rapport à la question du patronat, mais également par des soutiens aveugles tantôt à celui-là, tantôt à celui-ci.
- Et enfin, nous ne le répéterons jamais assez, les démarcations ethnico-népotistes de la classe politique guinéenne ne sont pas sans dommage à la sauvegarde et l’entretien de cet espoir au sein des populations guinéennes.
Au regard de ses trois éléments, ajouté à la panne de structure et de légitimité des institutions républicaines, il y a lieu d’affirmer qu’aucun élément extérieur au système dictatorial n’est là pour entretenir la foi des populations en la force de la majorité comme seul salut public.
Le risque qui se présente est celui de voire cet espoir collectif et ce magnifique message de janvier 2007 se réduire au fatalisme suicidaire que nous avons connu avant cette date.
Cependant, une lueur d’espoir subsiste car, très paradoxalement, le seul élément aujourd’hui qui joue en faveur de la cohésion et de l’entretien de la « foi en la majorité » au sein de la société guinéenne provient de la couche dictatoriale. Que les politiciens voient en cela des manigances politiques, c’est leur monde et nous le leur concédons.
Mais voyez-vous, pour les critiques et politiquement neutre, pour les architectes de démocratie que nous sommes, c’est moins les querelles politiciennes que l’éducation, le laborieux, minutieux et passionnant travail d’édification de la démocratie guinéenne qui nous intéresse.
Toute l’importance pour un pays d’avoir un courant apolitique et neutre se révèle justement à ces moments où politique-politicienne et mafia économique étouffe la démocratie.
Ainsi, mon indépendance politique et mon statut m’amènent à approuver, sans réserve, l’idée d’un gouvernement d’union nationale (ou de large ouverture) au sein duquel la grande majorité des couches sociales serait représentée.
Cela dit, je ne suis pas entrain de démonter que l’équipe qui sera menée par le super ministre pourra relever un quelconque défi socioéconomique. Sur ce plan, ça déjà été démontré, tant que le Général Lansana Conté est au pouvoir, il ne faut plus rien attendre de positif.
Cependant, l’arrivée d’un gouvernement de large ouverture ou d’union nationale jouera incontestablement, non seulement en faveur d’un dialogue politique jusque là sectaire, mais surtout en faveur de l’entretien de l’espoir et de la foi « en la majorité » au sein des populations guinéennes.
A ce niveau, je rend hommage à la grande majorité de la classe politique guinéenne qui s’est exprimée en faveur de cette idée, dont toute l’importance est résumée dans l’expression de Mr Bah Oury, vice-président de l’UFDG, puisée de l’interview accordé récemment au quotidien “le démocrate” : « … nous sommes dans une démocratie en devenir… ». Je ne saurais pas dire mieux.
Egalement, je rends hommage à la grande majorité des compatriotes, intervenants aux débats socioéconomiques et politiques, qui ont perçu le nœud du changement et ont compris qu’à une certaine époque de la vie d’une nation, il faut pouvoir se libérer des attitudes radicales et politiciennes en faveur de la démocratie et de l’intérêt général.
L’autre question qui se pose à la démocratie embryonnaire guinéenne est le fait de savoir comment pourrons-nous arriver à convertir la manière vulgaire d’expression de la société guinéenne, en expression démocratique. C’est à une véritable maladie de la démocratie guinéenne que nous sommes confrontée.
A ce niveau, je pointerais le doigt sur trois éléments qui sont, à mon humble avis, les principales causes de la vulgarité et de la brutalité de la démocratie guinéenne :
- Tout d’abord, la structure institutionnelle de la deuxième république ;
- Puis, le dialogue social et la représentativité des institutions républicaines ;
- Et enfin, le statut de l’armée guinéenne dans la vie socioéconomique et politique.
Premièrement, pour ce qui est de la structure institutionnelle de la deuxième république, une chose est certaine, pour ceux qui ont connu la première république, il ne peut pas y avoir mieux. Cependant, comme j’aime souvent le dire, « toute république est l’accomplissement d’une société ; et chaque république accouche de la société qui va la rendre caduque ».
Donc, la deuxième république est l’accomplissement de la société venue de la première république; à présent, la deuxième république, à son tour, a accouché de la société qui va la rendre caduque. Reste à savoir s’il faut une révolution ou un consensus pour y arriver, mais cette caducité est inéluctable. La preuve est que nous observons de plus en plus une démarcation entre la Constitution de la deuxième république et les réalités de fonctionnement de cette même république.
Quand nous avons à faire à une république :
- Où la séparation des pouvoirs n’est pas lisible entre le Législatif, l’Exécutif et le Judiciaire ;
- Où l’Exécutif n’a de compte à rendre que lors d’élections très souvent truquées ;
- Où le Judiciaire et le Législatif sont très faibles par rapport à l’Exécutif ;
Quand nous avons une république de ce genre, le moment arrivera où chaque couche sociale développera instinctivement ses propres lois (législatif), sa propre justice (Judiciaire) et son autoconduite (Exécutif).
Pour ma part, j’approuve le système politique Présidentiel de la deuxième république, car il est le système que la société guinéenne laisse manifester. La société guinéenne à manifester l’envie de donner les pleins pouvoirs à une équipe élue qui a les aptitudes d’aller au bout des reformes.
De plus, toute cohabitation à l’image de celle que nous avons connu durant les quinze derniers mois n’entretiendra que des coups-bas politiques, au détriment des rudes réformes économiques et sociales à engager. De toutes façon, aucun citoyen guinéen ne peut affirmer aujourd’hui que nous n’avons pas fait l’expérience de ce genre de cohabitation.
Cependant, malgré que j’approuve le système présidentiel de la deuxième république, il y lieu de penser à dépanner et moderniser cette république. La modernisation de la deuxième république doit prendre effet dans les rapports entre les trois pouvoirs en ces points ci-dessous :
- Constitutionnaliser le devoir de rendre des comptes à l’Assemblée Nationale pour le chef de l’Etat ;
- Le chef de l’Etat étant le chef du gouvernement et seul responsable de sa politique gouvernementale ;
- Retirer le pouvoir de destitution de l’Assemblée nationale au Chef de l’Etat et réciproquement ;
- Partager la fixation de l’ordre du jour de l’Assemblée nationale entre le gouvernement et le président de l’Assemblée nationale ;
- Renforcer le pouvoir des commissions de l’Assemblée nationale ;
- Donner seul au peuple, par referendum, le pouvoir de destituer le parlement ou le chef de l’Etat avant le terme de leur mandat;
- Réduire le mandat du chef de l’Etat à 5 ans et le limiter à deux ;
- Encadrer le Judiciaire de manière à être apolitique et sous aucune influence ;
- Institutionnaliser la neutralité de l’armée nationale dans la vie politique ;
- Approuver la nomination par voie parlementaire du ministre de la justice, du ministre de la défense nationale et du gouverneur de la Banque centrale ;
Le plus regrettable est le fait que l’opinion publique en général, et très particulièrement la classe politique, se prononce très peu par rapport à ces sujets hautement important pour le devenir de notre démocratie.
Voyez-vous, nous allons nous mettre à soutenir tel ou tel, ou aller voter pour tel ou tel, alors que nous ne savons pas ce qu’ils pensent par rapport aux sujets qui nous concernent dans le cours, moyen et long terme.
Nous penchons beaucoup trop envers « le changement pour le changement », alors que cela risque de nous amener à élire, comme l’Allemagne l’a fait dans les temps, un Hitler. Sans bien sûre exagérer !
Deuxièmement, pour ce qui est du dialogue social et de la représentativité des institutions républicaines, il est évident que lorsque vous avez des institutions ne reflétant aucunement la population guinéenne, il est impossible de faire passer une quelconque reforme. Toute action engagée dans ce contexte à toute les chances d’échouer car elle ne sera pas portée par le peuple.
A ce niveau, le seul remède qui se présente dans une démocratie est l’organisation d’élections crédibles et démocratiques, quelles soient municipales, législatives ou présidentielles. Il y a lieu de dire qu’avec la CENI, malgré les maigres ressources mis à la disposition de cette structure, il y a une avancée non négligeable sur ce plan. A présent la balle est dans le camp de la société civile, des politiques et à notre niveau pour :
- D’une part, amener la population guinéenne à réclamer les cartes électorales ;
- Puis, à sortir massivement pour se rendre aux urnes le jour des élections ;
- Et enfin, à veiller au bon déroulement desdites élections, s’il le faut en exigeant la présence d’observateurs sous-régionaux et internationaux.
Ainsi, avec des élections législatives crédibles et démocratiques, nous aurons dépanné l’appareil législatif et redonné vie à notre système politique car, de la prochaine majorité parlementaire n’émergera aucun chef de gouvernement.
Pour ce qui est du dialogue social en Guinée, tout en respectant et reconnaissant la liberté d’expression et de manifestation pour toutes les couches sociales, mais je pense qu’il est temps, pour une meilleure organisation des partenaires sociaux, d’engager une reforme de l’organisation et de la représentativité des syndicats, de manière à aboutir à un système où les manifestations sociales ne soient plus un facteurs de paralysie des activités économiques. Cela, encore une fois dans l’intérêt majeure de populations guinéennes.
Troisièmement, et c’est l’un des aspects qui nécessite une chirurgie très pointue, c’est le statut de l’armée guinéenne dans la vie socioéconomique et politique. C’est à ce niveau que la démocratie guinéenne fait appelle a tout le génie de l’intelligentsia national, et c’est notre aptitude à gérer cette question qui témoignera, non seulement de notre foi en la démocratie, mais également, du niveau de maturité de notre conscience démocratique.
Avant d’aller plus loin, je me permets encore une fois de rendre hommage à mes compatriotes qui, malgré notre volonté d’en finir avec le système actuel, ont condamné fermement la tentative de coup d’Etat de mai 2008. Je m’en réjouis à plus d’un titre car, et j’emprunte, mais cette fois-ci à Mr Ansoumane Doré, l’expression selon laquelle : « … c’est le degré premier de l’analyse… » que de penser que le salut public ne pourra venir que d’un coup d’Etat militaire.
Alors les “grands experts” des scénarios ne cessent de nous raconter que l’armée guinéenne n’est pas homogène, que les récentes mutineries ne sont que des montages, et ceci, et cela… Non seulement nous leur rappelons que la non homogénéité de l’armée est une évidence, mais de plus, nous leur recommandons de se pencher encore dans l’étude des scénarios car la mutinerie de mai 2008 n’est ni plus ni moins qu’une tentative de coup d’Etat militaire. Observons la suite de l’affaire…
Aujourd’hui, l’heure n’est ni a l’instigation ni a la division de l’armée guinéenne que, personnellement, je considère comme une partie intégrante au même titre que toutes les autres couches de la société guinéenne. Il s’agit plutôt d’intégrer entièrement l’armée dans la logique de changement démocratique enclenchée en janvier 2007.
Si l’armée se dresse contre les populations civiles guinéennes, c’est non seulement parce qu’elle est convaincue que ses intérêts ne convergent pas avec l’intérêt de la majorité, mais surtout parce qu’elle est affiliée politiquement au pouvoir en place.
C’est à ce niveau que devrai se manifester tout notre génie d’architecte de démocratie, car il s’agit :
- D’une part, à veiller à l’unité de l’armée nationale ;
- Puis, de définir un modèle socioéconomique où les intérêts de cette armée sont pris en compte ;
- Et enfin, d’arriver à dissocier l’armée nationale du PUP.
Il n’y a que les grands “stratèges” pour penser que la désunion d’une armée est un facteur de salut dans une démocratie en devenir. Il a été déjà démonté que, si le coup d’Etat a été salvateur au Mali ou en Mauritanie, il est impossible dans l’état actuel de la Guinée que ce coup d’état soit salvateur. Cela parce que, contrairement au Mali et à la Mauritanie, en Guinée, du fait de l’immensité des richesses naturelles, toutes les conditions d’existence et de subsistance d’une dictature militaire médiocre sont réunie. C’est ainsi que la probabilité qu’un coup d’Etat militaire soit salvateur en Guinée est très faible. On me dira que la Mauritanie dispose du pétrole. Oui ! Mais pas encore exploitable.
Alors, pour dépasser ce degré premier de l’analyse, à présent il s’agit de trouver la solution pour unifier l’armée guinéenne. La solution qui consiste à distribuer des galons ou à subventionner le sac de riz ne resolvera aucun problème. On mon avis, l’une des solutions consiste à définir le statut d’une armée guinéenne hiérarchiquement équitable, responsabilisée par rapport à l’avenir de la Guinée et réunifiée autour du chef de l’Etat Général des armées (nous verrons le pourquoi plus bas).
Cela dit, je mesure tout le danger d’œuvrer pour l’union d’une armée dont nous n’avons aucune garantie du comportement démocratique. Mais, ayant foi à la démocratie, s’il fallait choisir entre « un changement précipité avec une armée divisée » et « un changement lent avec une armée unie », je ferai le second choix et assumerai entièrement les conséquences.
Puis, vient la nécessité de définir un modèle socioéconomique prenant en compte les intérêts de l’armée guinéenne. A ce niveau il s’agit de définir, à côté des politiques sectorielles et conjoncturelles, en concertation avec les structures représentatives de l’armée guinéenne, un plan d’action concret comprenant les reformes à court, moyen et long termes à engager pour moderniser l’armée guinéenne.
Enfin, il s’agit de bâtir une armée guinéenne apolitique. A ce niveau aussi, en dépit du fait qu’il est nécessaire d’institutionnaliser la neutralité politique de l’armée nationale et la suspension des votes dans les garnisons militaires pour une certaine période, l’environnement politique est plutôt opportun car, non seulement le chef de l’Etat est un Général de corps, mais de plus, le futur gouvernement ne sera certainement pas, exclusivement, Pupiste.
Ne pensez-vous pas que ces deux éléments, ajouté au possible changement de majorité parlementaire lors des prochaines échéances électorales, réunissent assez d’éléments à la fois pour nous mettre dans les conditions d’une espèce d’alternance politique non avouée ?
En effet, les conditions qu’il faut pour qu’il y ait une véritable alternance politique sont :
- Un chef d’Etat de transition politiquement neutre ;
- Un gouvernement de large ouverture ou politiquement neutre ;
- Des élections législatives et présidentielles en vue.
Au regard ces critères, l’alternance non avouée en Guinée ne souffre que de l’appartenance politique du Chef de l’Etat, car il est Pupiste.
Ainsi, en cimentant l’union au sein de l’armée guinéenne de manière à ce que cette armée se reconnaisse entièrement au Général Lansana Conté, puis en contraignant le Général Lansana Conté à mettre le PUP à distance suite au prochaines échéances électorales, nous serons tout simplement dans une alternance politique conduite par une armée apolitique jusqu’au présidentiels de 2010.
Alors comment contraindre le Général Lansana Conté à mettre une ligne rouge entre la politique (PUP) et l’armée est désormais toute la question.
- A mon avis, l’une des manières de l’y contraindre est de le faire prendre conscience de la nécessité d’une alternance politique dont il sera le chef de l’Etat. Bien entendu, cette alternance étant celle encours.
- Puis, de le faire comprendre que s’il est possible d’être chef des armées et chef d’Etat d’alternance, il est absolument impossible de revendiquer l’image d’un chef d’Etat d’alternance en étant Président d’un parti (PUP) ;
- Et enfin, de lui démontrer que la seule manière pour lui de mettre de la distance entre le chef des armées et chef d’Etat d’alternance avec le PUP, est de veiller à la neutralité de l’administration et des forces de l’ordres (police et armée) lors des prochaines élections législatives et présidentielles ;
Avec le renouvellement de la majorité parlementaire, l’espace politique du PUP sera fortement réduit car, ni dans le gouvernement, ni au parlement il ne sera majoritaire. Ainsi, l’alternance se dessinera de fait.
Cher(e)s compatriotes, à la lumière de cette modeste analyse, il apparaît la nécessité :
- D’accompagner, s’il se présente ainsi, un gouvernement de large ouverture (ou d’union nationale) ;
- Puis, de retrousser les manches pour la réussite des prochaines échéances électorales ;
- Egalement, de commencer à prononcer publiquement des concepts tels que : « armée nationale apolitique » et « alternance politique » ;
- Et enfin, de moderniser le système politique présidentiel qui est le notre.
Encore une fois, toutes ces recommandations, ce n’est ni pour tel parti ou tel autre, mais plutôt dans l’intérêt supérieur de la société et de la démocratie guinéenne.
« La liberté n’existe que là où l’intelligence et le courage parviennent à mordre sur la fatalité. » Roger Caillois
« Le rang ne confère ni privilège, ni pouvoir. Il impose responsabilité. » Louis Armstrong
« L’esprit militaire, l’art des soldats, leurs vertus sont une partie intégrante du capital des humains. » Charles de Gaulle
« Vive la voix de la jeunesse guinéenne, vive l’union nationale, pour que vive la démocratie guinéenne »
Mamadou Oury Diallo