Le Conseil de paix et de sécurité laisse un mois au capitaine
Moussa Dadis Camara et aux membres de la junte pour s'engager par écrit à ne pas se présenter à l'élection présidentielle de janvier prochain, conformément à la promesse formulée au début de la
transition. Dans le cas contraire l'Union africaine prendra des sanctions contre les militaires putschistes et les civils qui soutiendront une candidature de Moussa Dadis
Camara.
Le Conseil de paix et de sécurité laisse un mois au capitaine Moussa Dadis Camara et aux membres de la junte pour s'engager par écrit à ne pas se présenter à l'élection présidentielle de janvier
prochain, conformément à la promesse formulée au début de la transition. Dans le cas contraire l'Union africaine prendra des sanctions contre les militaires putschistes et les civils qui
soutiendront une candidature de Moussa Dadis Camara.
Cette semaine profitant de la visite à Paris d'une délégation guinéenne, la France avait rappelé Moussa Dadis Camara à ses engagements sans toutefois évoquer de sanctions. Reste à savoir si ces
pressions auront un effet sur le bouillant capitaine qui a déjà commencé à mobiliser des comités de soutien.
Pour la communauté internationale, la partie est d'autant plus complexe que la junte a observé avec une attention particulière la crise mauritanienne. Le succès du général putschiste ould Abdel
Aziz qui a réussi à transformer dans les urnes son coup d'Etat a convaincu Moussa Dadis Camara que tout était possible. D'autant que pour l'instant il bénéficie du soutien d'un allié de poids, le
président sénégalais, Abdoulaye Wade.
Source: http://www.rfi.fr/actufr/articles/117/article_84822.asp