La LDRG salue l'initiative de la France au sein du
Conseil de Sécurité de l'ONU par rapport à la crise Malienne. Nous comprenons également que, du fait des otages français détenus dans le Sahel et de la campagne électorale française, la marge de
manœuvre de la France est limitée sur ce dossier.
Cependant, la LDRG reste convaincu que, à ce stade, négocier avec les rebelles sera une erreur fatale pour le Mali et la sous-région. Avant toute négociation, les rebelles doivent se retirer de Tombouctou et déposer les armes.
Par ailleurs, avec qui négocier? Le MNLA, Ansare Dine ou AQMI?
Avant toute négociation, non seulement le MNLA doit marquer sa dissociation d'AQMI et de Ansare Dine, mais de plus, ils doivent démontrer leur volonté de combattre aux côtés des forces maliennes contre AQMI et Ansare Dine.
Tant que ces quelques paramètres ne seront pas clairement défini, toute négociation sera fatale pour le Mali et la sous-région.
Par ailleurs, nous sommes d'accord lorsque Mr Alain Juppé affirme qu'il n'y a pas de solution militaire aux revendications des Touaregs. Mais il faut rétablir d'abord un rapport de force militaire et l'autorité de l'État malien sur l'ensemble du territoire avant d'entamer toute négociation.
Mamadou Oury Diallo
Président de la LDRG