/image%2F0994931%2F20220514%2Fob_0ba45b_picture-interview2.jpg)
Après des semaines de palabres sur la faisabilité et la crédibilité du second tour de la présidentielle guinéenne, celui-ci a été
finalement fixé au 19 septembre.
C'est le secrétaire général de la présidence de la République, Tibou Kamara, qui l'a déclaré à l'AFP, confirmant les rumeurs qui circulaient déjà depuis plusieurs heures à Conakry : le second tour de l'élection présidentielle, tant attendu, a été fixé au dimanche 19 septembre. Le 6 août, la Cour suprême l'avait officiellement reporté à une date inconnue, ce qui avait été perçu comme une victoire du Premier ministre Jean-Marie Doré, qui militait ouvertement pour cette option. Mais une partie de l'opinion guinéenne s'inquiétait pour l'achèvement du processus électoral, marqué par un premier tour (le 27 juin) entaché de nombreuses plaintes et de recours en pagailles. C'est pour éviter que ne se reproduise ce genre d'incidents qu'un report a été finalement accepté. La décision a été prise après plusieurs rencontres à Conakry entre le président de la transition, Sékouba Konaté, et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le ministre de l'Administration du territoire et des affaires politiques, le Conseil national de la transition (CNT) et les deux candidats en lice. Le second tour devra départager l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo et l'opposant historique Alpha Condé, qui se sont qualifiés après avoir rassemblé, pour le premier, 43,69 % des suffrages et, pour le second, 18,25 %. Ils sont respectivement appuyés par Sidya Touré et Lansana Kouyaté.