Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

« La genèse du Libéralisme-Social »


Le courant « Libéraliste-Sociale » nous enseigne que l’individualisme est une fonction croissante de l’univers social d’une société donnée. Autant l’individualisme non-social est réducteur de progrès social dans un univers social précaire, autant le socialisme non-individualiste est réducteur de progrès social dans un univers social soutenu.

En quelques sortes, pour tout progrès social, étant dans un univers social précaire, la société doit s’assurer d’accoucher d’individus « individualistes-sociaux » ; de même, étant dans un univers social soutenu, pour tout progrès social, la société doit s’assurer d’accoucher d’individus « individualistes-individuels ». La transition de l’individualisme-social vers l’individualisme-individuel se caractérisant par l’absence progressive de l’Etat, jusqu’à dépérissement total.

Justement, selon le même courant, le rôle de l’Etat est une fonction inverse de l’univers social d’une société.

Ainsi, dans un univers social soutenu, pour tout progrès social, c’est la loi du marché et un Etat arbitre qui prévalent; Par contre, dans un univers social précaire, pour tout progrès social, c’est plutôt l’interventionnisme de l’Etat qui prévaut, pour rehausser le cadre social, encourager « l’individualisme-social » et surtout décourager « l’individualisme-égoïste ».

Or, dans un univers social soutenu, encourager l’individualisme-individuel revient à encourager l’individu d’être le plus naturel que possible, car, de nature, l’individu est individualiste. Ce qui s’avère être une tâche moins ardue, surtout pour des sociétés qui ont sue assurer un cadre social favorable.

Toute la difficulté réside au niveau de l’univers social précaire où il s’agit, selon le courant « Libéraliste-Sociale », non pas de domestiquer et changer la nature de l’individu, mais plutôt, de ne faire aucune place pour l’individualisme-égoïste à défaut d’assister à l’émergence et à la lutte de deux classes sociales, économiquement et moralement, distinctes.

Contrairement aux marxistes qui préconisent le communisme, la forme la plus achevée du socialisme, se caractérisant par la collectivisation des moyens de production et la dictature du prolétariat, comme le salut de l’humanité ; nous, en vertu du courant « Libéralisme-Sociale », nous préconisons, comme salut de l’Humanité, la « Démocratie Authentique ».

Préconiser la dictature du prolétariat comme salut de l’humanité ne serait qu’une imitation des moyens employés par les ultra-capitalistes, car ce sera encore une fois bâtir une démocratie partielle. Nous quitterons une « Démocratie capitaliste » pour une « Démocratie prolétarienne », et la question de lutte de classes sera toujours de mise.

Sans pour autant partager la position du révisionniste socialiste allemand, Eduard Bernstein, mais nous approuvons son affirmation selon laquelle : «
Dès que la minorité possédante d'une nation cesse de représenter un obstacle décisif au progrès social, que l'oeuvre d'édification l'emporte sur l'œuvre de destruction, l'appel à la révolution violente perd toute signification ».

De cette affirmation, nous tirons deux remarques très importantes, l’une confirmant notre conception de l’individualisme et l’autre attestant la limite des révisionnistes.

Mr Bernstein affirme que : «
… dès que l’œuvre d’édification l’emporte sur l’œuvre de destruction, l’appel à la révolution violente perd toute signification ». Selon notre conception, nous pouvons assimiler « l’œuvre d’édification » à l’individu « individualiste-social », et « l’œuvre de destruction » à l’individu « individualiste-égoïste ».

Donc, en reformulant cette affirmation de Mr Bernstein selon notre propre conception, ça sera : « … Dès que nous arriverons à une société à majorité individualiste-sociale, la lutte de classes tendra à disparaître ».

En affirmant cela, Mr Bernstein a, comme nous, démystifier le communisme et placé un espoir à la réconciliation entre les deux courants, socialiste et libéraliste. Ce fut la première remarque à l’affirmation du révisionniste allemand.

La seconde remarque, suite à l’affirmation de Mr Bernstein fait état de la limite des révisionnistes, car ils s’accommodent des avancées démocratiques capitalisées depuis des siècles par leurs sociétés occidentales, et ignorent complètement l’existence d’autres sociétés vivant encore de nos jours dans des univers sociaux précaires, où émerge chaque jour les prémices d’une lutte de classes.

C’est à ce niveau que le révisionniste allemand montre toutes ses limites, et cela ce vérifie par une autre affirmation de Mr Bernstein qui dit que: «
L'extension de l'humanisme ne s'ar­rêtera pas, même devant la lutte de classes; elle ouvrira la voie à des actions plus pacifiques. De nos jours, en votant ou en manifestant, nous imposons des réformes qui eussent nécessité, il y a cent ans, des révolu­tions sanglantes ».

Ces affirmations sont tout à fait acceptables, mais seulement pour les sociétés occidentales, car Mr Bernstein néglige le fait qu’il y a justement des sociétés qui vivent un univers social cent ans plus en arrière que celui des sociétés occidentales.


Alors, pour ces autres sociétés, est-ce la révolution sanglante, comme il l’a ci-bien affirmé, la solution à l’amélioration du cadre social ? Nous ne remettons pas en cause le statut de révisionniste de Mr Bernstein, cependant nous pensons que sa révision est incomplète car elle n’est valable que pour les sociétés à univers social soutenu, alors que pour les sociétés à univers social précaire, il préconise les révolutions sanglantes ou la dictature du prolétariat.

Malgré que nous ayons en commun le rejet du communisme, cependant, il nous paraît qu’il y a encore un effort à fournir pour trouver une solution aussi valable pour les sociétés à univers social précaire, une solution autre que la dictature du prolétariat, afin que la révision soit complète et valable pour toute société.

Selon le courant « Libéraliste-Sociale »,
le salut de l’humanité réside en l’instauration de « Démocraties Authentiques », que ce soit dans les sociétés à univers social soutenu ou à univers social précaire. La Démocratie Authentique étant conçue :

Comme l’expression de la majorité de l’ensemble de la société ;

 

Comme le moyen de la liberté politi­que (des libertés d'opinion, d'expression, de réunion, etc...) ;

 

Comme l'instrument de la justice sociale et de l'égalité en droits.

 

Une Démocratie Authentique apparaissant liée :

 

A une strict séparation des pouvoirs ;

 

À l'affir­mation des droits de l'homme et du citoyen ;

 

À la nécessité d'instaurer un «Etat de droit» opposé à l'arbitraire politique, à la dictature d'une caste privilégiée ou d'un tyran ;

 

A la responsabilité de l’exercice même du pouvoir politique.

C’est justement à ce niveau tout l’énigme car, contrairement aux sociétés à univers social soutenu, dans les sociétés à univers social précaire, l’expérience a toujours montré que toute la difficulté réside dans les moyens d’instauration de cette Démocratie Authentique.

Le plus souvent, ces sociétés se retrouvent dans des régimes dictatoriaux, anarchiques et totalitaires contrôlant tout l’appareil étatique : des forces militaires aux forces intellectuelles, de l’espace médiatique à l’organisation des scrutins, du législatif à la justice.


Alors, est-ce l’incapacité à trouver la pièce manquante à cette énigme qui a amené les marxistes à préconiser la solution radicale (l’affrontement et la Dictature du prolétariat) ?

Est-ce cette même énigme qui a amené les révisionnistes à s’accommoder des longs acquis démocratiques de leurs sociétés, pour préconiser le vote et le suffrage universel comme moyen valable d’humaniser la société, tout en ignorant cet autre ensemble de sociétés à univers social précaire ?

 

Peu importe, la question est toujours en suspens et il nous revient, à travers le courant « Libéraliste-Sociale », de trouver une issue à cette énigme, à défaut d’assister à la radicalisation de la lutte de classes dans les sociétés à univers social précaire. Laquelle radicalisation servira de flambeau à l’émergence d’une nouvelle lutte d’importance planétaire : «EST-OUEST».

En effet, les sociétés occidentales, disposant d’univers sociaux désormais soutenus et ayant atteint des niveaux de démocratie permettant l’humanisation de leurs sociétés par le suffrage universel, se permettent de soutenir, par tous les moyens, les clans d’individus « individualistes-égoïstes » dans les sociétés à univers sociaux précaires, tout en sachant que ce soutient :


Perpétue la mauvaise gouvernance par la participation à la corruption et à la légitimation d’autorités répressives et non représentatives;

 

Contribue directement ou indirectement à la violation des droits de la personne par la tolérance de la dégradation des moyens de subsistance et du droit aux ressources à l’échelle locale ;

 

Nuit souvent aux processus de paix ou de démocratisation par le financement volontaire ou involontaire des belligérants, ce qui a pour effet de réduire l’influence des populations locales.

Ce soutient des occidentaux aux individus « individualistes-égoïstes » dans les sociétés à univers social précaire ne peut qu’encourage ces derniers à s’enrichir au détriment de l’ensemble de la société, conditionnant ainsi l’existence de la lutte de classe dans ces sociétés en question.

Cependant, vue que le monde devient de plus en plus multipolaire, un moment arrivera où la classe sociale représentant la grande majorité des individus « individualistes-sociaux » se réunifiera et, pour des raisons idéologiques, politiques ou économiques, aura le soutient de l’un des puissants bloques, entre ceux de l’ouest (USA, Europe,…) et ceux de l’est (Russie, Chine, Asie,…).

Ainsi de suite, les lutte de classes au Sud, provoqueront des tensions mondiales et amèneront forcement les deux bloques EST-OUEST (à l’image du Darfour-du Nigéria- et bientôt de la Guinée), à se neutraliser diplomatiquement et à réclamer l’instauration, ni d’Etats Communistes, non plus d’Etats Individualistes égoïstes, mais plutôt de Démocraties Authentiques dont la grande majorité des individus « individualistes-sociaux », dans les sociétés à univers social précaire, aspire depuis tant de siècles.

Malgré qu’une étape de l’émergence de Démocraties Authentiques dans les sociétés à univers social précaire, préconisée par le courant « Libéraliste-Sociale », soit une suite logique de la multipolarisation du monde, cependant, l’étape la plus importante et la plus ardue, réside à la réunification et à l’organisation de l’ensemble des individus « individualistes-sociaux » en une, et une seule, Force Politique solide et ambitieuse.

Par Force Politique solide et ambitieuse, il faut entendre une force politique regroupant en son sein tous les individus sociaux et individualistes sociaux d’une société ; Ce sera la force politique qui représentera les intérêts de la classe défavorisée ainsi que ceux des individualistes qui voient en l’amélioration du cadre social un objectif intermédiaire à leurs fins ; Ce sera la force politique qui regroupera en son sein l’ensemble de la société civile, des syndicats, des associations de jeunes et des ONG à la cause des plus démunis, des opérateurs économiques oeuvrant formellement et légalement, ainsi que de partis politiques se reconnaissant dans le courant « Libéraliste-Social ».

 

C’est en raison de son caractère libéral que le courant « Libéraliste-Social » se distingue du communisme qui, quant à lui, voit au pluripartisme un manque démocratique du moment qu’il préconise la dictature du prolétariat.

Pour le courant « LibéralisteSocial », la démocratie est associée à l'idée de pluripartisme, en consi­dérant que chaque parti politique est le reflet d'un courant d'idées, d'opinions, d’intérêts de classes sociales qui doivent pouvoir librement s’exprimer et aspirer à gouverner, ce qui est le but que s’assigne chaque parti.

Ainsi, fidèle à sa conception de l’individualisme selon laquelle : « L’individualisme est une fonction croissante du social », le courant « Libéraliste-Social », en excluant les extrémistes, qu’ils soient sociaux ou individualistes, voit l’un de ces deux derniers courants grandir et alterner avec lui à la gouvernance de l’Etat, au fur et à mesure que l’univers social s’améliorera.

Cependant, on en est pas là car, les individus « individualistes-égoïstes » à la tête des sociétés à univers social précaire, soutenus par l’un des puissants du monde, usent de tous les moyens pour justement empêcher une quelconque réunification de mouvements du genre « Libéraliste-Social ».


Tout d’abords, les individualistes-égoïstes dis­posent des moyens de production matérielle, donc ils disposent en même temps et pour cette raison même, des moyens de production intellectuelle et spirituelle. De cet aspect, les idées dominantes ne sont rien d'autre que l'expression en idée des conditions matérielles dominantes et des rapports sociaux correspondants ;

 

Puis, le jeu des partis politiques intégrés dans le système des « individualistes-égoïstes » aggrave encore la confusion en faisant percevoir les informations au tra­vers du prisme déformant de la «politique politicienne». Les partis ne di­sant pas à la population ce qui est vrai, mais ce qui à un moment donné les place dans la position la plus avantageuse pour les prochaines élections.

Cependant, en revenant à l’affirmation du révisionniste allemand, Mr Bernstein : « L'extension de l'humanisme ne s'ar­rêtera pas, même devant la lutte de classes; elle ouvrira la voie à des actions plus pacifiques …». Il apparaît ainsi que même en usant des moyens médiatiques et politiques, des moments arriveront où les individualistes-égoïstes seront acculés et obligés de faire des concessions qui, dans les sociétés à univers social soutenu, peuvent être obtenu par le suffrage universel, par contre, dans les sociétés à univers social précaire, le plus souvent ces concessions sont obtenus suite à des répressions sanglantes.

Cependant, vue que les individualistes-égoïstes, pour gérer au mieux leurs propres affaires, n'ont pas intérêt à se trouver dans une situation de conflits aigus et permanents, ni dans un régime où l'exercice ouvert de la violence poli­tique contre la classe opprimée risque de limiter, pour eux-mêmes, la jouis­sance de leur propre liberté, alors ils font usage judicieux de deux méthodes bien connus, pour empêcher à terme la réunification de l’ensemble de la classe opprimée.

 

Premièrement : c’est la méthode de la Répression ou de la Violence, méthode consistant :

 

À refuser toute concession au mouve­ment de revendication populaire ;

 

À soutenir toutes les vieilles institutions caduques ;

 

En la néga­tion intransigeante des réformes.

 

Deuxièmement : c’est la méthode du Libéralisme, méthode consistant :

 

A prendre des mesures dans le sens du développement des droits politiques, dans le sens des réformes, des concessions, etc...».

Ces changements de méthode permettent aux individualistes-égoïstes, lorsqu’ils passent d'une phase «répressive» à une phase «libérale», de mieux faire pénétrer dans le mouvement populaire l'opportunisme.

C’est dans cette phase «libérale», qu’une partie des revendicateurs ainsi que leurs repré­sentants se laissent parfois tromper par les concessions apparentes des individualistes égoïstes. Les zigzags de la tactique des individualistes égoïstes amè­nent à un renforcement de l’opportunisme dans le mouvement de revendication et poussent, souvent, jusqu'à la scission même de ces mouvements populaires.

C’est en connaissance des moyens employés par les « individualistes-égoïstes » que le mouvement qui naîtra du courant « Libéraliste-Social » devra absolument se prémunir contre les jeux de ces premiers, notamment :

 

En excluant tout groupement opportuniste ou politico-piliticien ;

 

En revendiquant, la reconnaissance légale, en pleine égalité de droits, du parti « Libéral Socialiste » ;

 

En revendiquant son indépendance par rapport aux individualistes égoïstes et à toute autre pression d’où quelle vienne.

 

Le parti « Libéraliste-Social » une fois bâtit, le suffrage universel, les reformes institutionnelles et la non-violence devront être ses armes les plus redoutable dans sa conquête du pouvoir politique.

 

En effet, comme nous l’avons déjà fait remarquer un peu plus haut, dans son jeu libéral, il arrive que les « individualistes-égoïstes » donne l’image de faire de réelles concessions en faveur de la démocratie pour étouffer les mouvements de revendications.

Mais dans la réalité, ce ne sont que des démocraties qui comportent de nombreuses restrictions, élimi­nations, exclusions, obstacles (dans la législation électorale, le fonction­nement des institutions représentatives, l'organisation capitaliste de la presse quotidienne, les entraves au droit de réunion, à la liberté d’expression ...) qui au total « ex­cluent et rejettent les citoyens pauvres hors de la politique, hors d'une participation active à la démocratie ».

C’est ainsi que le parti « Libéraliste-Social », incarnant, de fait, la grande majorité des individus de la société, à travers les reformes institutionnelles, devra fonder une démocratie dans laquelle l’Assemblée Parlementaire devra être l’institution la plus puissante de par sa représentativité, son caractère majoritaire, ainsi que sa proximité du bas peuple.

Or, il n’est aucunement envisageable d’occuper les sièges parlementaires par des insurrections populaires, mais plutôt par le suffrage universel. D’où l’intérêt que le Parti « Libéraliste-Social » devra accorder à cet instrument démocratique, malgré son manque de transparence dans des sociétés à univers social précaire.


En effet, il n’y a que les opportunistes et les individualistes égoïstes qui attendent plus du suffrage universel, cependant, pour le parti « Libéraliste-Social », le suffrage universel devra être, non seulement un instrument qui permette, via les campagnes électorales, d’instruire les masses sur l’idéologie « Libéraliste-Sociale », mais également un instrument qui atteste le degré de maturité des masses grâce aux nombres de sièges obtenus, élections après élections, au sein de l’Assemblée Nationale des individualistes-égoïstes.

Cependant, dans les sociétés à univers social précaire, vue que le suffrage universel à lui seul ne permette pas la conquête du pouvoir politique et les reforme institutionnelles par le parti « Libéraliste-Social », alors il s’agira, grâce à des actions « non-violentes » pertinentes de grandes envergures, médiatisées par les propres médias du parti ainsi que ceux de l’extérieur, d’amener ainsi, à chaque fois que c’est nécessaire, la classe dirigeante, composée d’individus individualistes-égoïstes, à dévoiler leur véritables visage de dictature pure et dure.

Ainsi de suite, il arrivera un moment où l’opportunisme n’arrivera plus à pénétrer les mouvements de revendications, alors il y aura une situation de conflits aigus et permanents qui empêchera les individualistes égoïstes ainsi que leur soutiens extérieurs à bien gérer leur affaires, ce sera un moment où toute concession faite par les individualistes égoïstes entraînera inévitablement leur chute. La limite absolue de l’exercice démocratique du pouvoir par les individualistes-égoïste sera ainsi atteinte, c’est ce moment critique que le courant « Libéraliste-Social » dénomme :
le « Culminum Social ».


Une fois le « Culminum Social » atteint, à défaut d’assister à une révolution sanglante, la seule alternative qui se présentera aux Individualistes-égoïstes sera celle de l’organisation d’une période de transition politique effective. Période au cours de laquelle, le parti « Libéraliste-Social » devra, selon son poids, peser pour la rédaction d’une constitution à la mesure d’une véritable « Démocratie Authentique » :

Une indépendance et une stricte séparation des pouvoirs ;

 

Une Assemblée Parlementaire super puissante ;

 

Une justice infaillible et incorruptible ;

 

Une responsabilité accrue de l’exécutif devant l’Assemblée Parlementaire ;

 

Une indépendance totale de la Banque Centrale par rapport aux pouvoirs publics ;

 

Une décentralisation effective pour une démocratie la plus directe que possible ;

 

Une législation garantissant le droit de propriété et les libertés individuelles ;

 

Une super puissante agence anti-corruption qui disposera du pouvoir de mettre en accusation n’importe quel individu, indépendamment de son rang social ;

 

Une force militaire neutre, apolitique, gardienne de la révolution populaire et de la continuité de la nouvelle constitution ;

 

Une responsabilité des agents publics par rapport à leurs missions ;

 

Une forte discipline par rapport au code électoral ainsi qu’au financement des partis politiques ;

 

La révision d’un code des impôts avantageant considérablement les individus « individualistes sociaux » ;

 

La responsabilisation accrue des citoyens et associations de la société civile par rapport au développement de leurs collectivités locales ;

 

La faculté donnée, sous certaines conditions, à n’importe quel citoyen de se présenter aux différentes élections ;

 

Un code de travail avantageant considérablement tous les enseignants et transmetteurs de savoir ;

 

La création et la légalisation d’une puissante Direction Générale de l’administration des ressources naturelles qui devra, non seulement faire état des contrats signés, mais également rendre compte à l’Assemblée Parlementaires de ses recettes et dépenses d’exploitations avant toute ventilations.

Ainsi, à l’issue de ces révisions, ayant participé à l’organisation des scrutins, le parti « Libéraliste-Social » sera largement majoritaire dans la future Assemblée Parlementaire et,si  nécessaire, il prendra les rênes du pouvoir exécutif.

Selon le courant « Libéraliste-Social », c’est seulement en ce moment que les sociétés à univers social précaire commenceront à tendre vers des sociétés à univers soutenu, dépourvu de toute lutte de classes, car il y aura là un Etat qui a foi aux vertus du libéralisme-social :

 

-L’individualisme est une fonction croissante du social ;

-Le rôle de l’Etat est une fonction inverse de l’univers social d’une société ;

Ce sera un état qui protège les plus défavorisés, qui assure aux individualistes-sociaux le double de leur investissement pour l’amélioration du cadre social, et qui contraindra les individualistes-égoïstes à disparaître de la société. Ainsi de suite, le libéralisme-social, gagnera un par un toutes les sociétés à univers social précaire pour finir par devenir la « vérité » planétaire.

Nous aurons appris que le courant « Libéraliste-Social », est un courant qui reconnaît toutes les mises en évidences et les observations du marxisme, mais qui nie absolument les solutions apportées par le marxisme comme moyen d’humanisation de la société. Lorsque le marxisme préconise la dictature du prolétariat et la collectivisation des moyens de productions, le « Libéralisme-Social » préconise l’instauration d’une « Démocratie Authentique » ; Et lorsque le marxisme préconise le suffrage universel et la révolution violente, le « libéralisme social » préconise le suffrage universel et la « Non-violence ».

C’est ainsi que nous reformons cet article en appelant tous les individus sociaux et individualistes-sociaux à la réunification, à l’observation de la discipline du « Libéralisme-Social » et à instruire les masses à l’idéologie « Libéraliste-Sociale ».

 

 « La révolution est une transition entre un ordre ancien qui tombe en ruine et un ordre nouveau qui se fonde. » Emile Littré

 

Mamadou Oury Diallo

Président de la LDRG