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Le Premier Ministre ABEIY de l’Éthiopie ne devrait pas refuser la médiation des USA, de l’UE et de l’ONU en tant que simples parties consultatives dans le malentendu entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan au tour du Barrage de la Grande Renaissance et l’eau du Nil. 

Mais il est évident que nous ne sommes pas encore à ce stade. Ce n’est pas parce que la première initiative du Président en exercice de l’Union Africaine (Président Félix Tshisekedi de la RDC) n’a pas abouti qu’il faut tout de suite abandonner la médiation de l’Union Africaine. Pourquoi le Président Sissi, le Premier Ministre ABEIY et le Président Hamdok ne devraient pas se parler? L’Union Africaine ne peut tout de même pas délaisser ce dossier. Nous parlons ici des pays Champions du continent. Des fiertés civilisationnelles. Ça serait comme laisser une dispute entre la France et la Grande-Bretagne autour de l’eau de la Manche aller à l’ONU pour arbitrage. C’est totalement humiliant.

Je suis convaincu que le Président Sissi est un pragmatique et il détient la clé à ce malentendu. L’Ethiopie ne veut simplement pas négocier sa souveraineté. Le Président Sissi est bien capable d’insuffler un environnement de dialogue d’égal à égal avec son frère de l’Ethiopie sans paraître dicter à l’Ethiopie ce qu’elle doit ou ne doit pas faire. C’est le seul malentendu dans ce dossier. Espérons que les présidents Sissi et Hamdok, et l’Union Africaine, sauront trouver le bon équilibre en terme de rhétoriques pour relancer immédiatement le dialogue entre ces trois grands pays. La rupture du dialogue entre ces trois grands pays du continent n’est tout simplement pas supportable. Nous ne pouvons pas non plus nous permettre une paralysie de l’Union Africaine.

Mamadou Oury Diallo
Président de la LDRG

Tag(s) : #Africa, #Maghreb, #International